Hiroshima mon amour

Hiroshima mon amour est LE film réussi, et le film culte, par excellence, que j'ai vu la première fois sur grand écran à UCSC Santa Cruz, en Californie, un étrange décalage, puis de nouveau dans un petit cinéma de quartier à Bruxelles après avoir attendu 20 ans entre les deux...

 Heureusement pour moi le film est sorti depuis en dvd et j'ai dû le visionner encore 5 à 10 fois !

De toute évidence, je ne m'en lasse pas... 😉

Il symbolise pour moi la symbiose parfaite entre une image (N & B) superbe (réalisateur, Resnais) et un scénario génial, celui de Marguerite Duras, qui fait s'entrelacer deux histoires en une autour d'une cérémonie du souvenir à Hiroshima. La musique est envoûtante, la voix d'Emmanuelle Riva aussi, certaines images resteront gravées pour toujours, que ce soit celles d'Hiroshima la nuit, ce café désert, cette petite vieille à la gare routière, ou encore l'infinie  sensualité du peau à peau en début de film.

C'est un des rares films dont je ne me lasse pas, et que je peux revoir à chaque fois comme si c'était la première, signe indubitable du chef d'oeuvre en ce qui me concerne !

A voir absolument si ce n'est déjà fait !

 L'histoire :

En août 1957, à Hiroshima. Dans la pénombre d'une chambre, un couple nu, enlacé. Elle, une jeune actrice francaise d'une trentaine d'années venue pour jouer dans un film sur la paix. Lui, un architecte japonais. C'est l'histoire de leur impossible amour. Car dans la ville hantée par le souvenir de la guerre surgit alors le souvenir de l'amour de guerre de l'actrice française avec un soldat allemand...