Face au flot croissant de nouveaux inscrits qui doivent se demander où diable se sont envolées mes newsletters, je ne peux que me résoudre à sortir de mon silence forcé et à ME rédiger un petit mot explicatif d’excuse, que je vous destine par le même chemin…
Au printemps dernier (si vous vous en souvenez encore), je vous avais signalé que ce site ne serait plus régulièrement alimenté pour cause de traduction débordante…
Le mot est faible ! Je viens de passer 6 mois d’enfer – qui ont fait suite à 6 mois passés dans les affres d’une traduction pseudo XVIIème (voir le blog traducteurs) – à plancher sur les 940 pages du livre dont la couverture suit et qui sera intitulé en français Le Chardonneret (chez Plon).
A toute fin utile, il aurait fallu au minimum 9 mois pour espérer le traduire et mener une vie normale, 12 mois pour effectuer une traduction digne de ce nom…
Alors, non, je n’ai pas rendu un torchon, mais cela aurait pu être bien meilleur dans de meilleures circonstances…
Si les romans d’apprentissage vous attirent, n’hésitez pas à guetter sa sortie en français, le 9 janvier 2014 si j’en crois Amazon. A l’image des précédents ouvrages (2) du même auteur, c’est déjà un best-seller aux E.U., il vous suffira de consulter la page FB de l’auteur pour être mieux renseignés.
Quoi qu’il en soit, ceci explique cela, et mon incapacité à venir plus régulièrement ici.
Croyez bien que j’en suis sincèrement désolée, que vous soyez un fidèle lecteur ou un nouveau venu.
Ce n’est pas sympathique, je le sais bien.
Et, malheureusement, cela ne va pas aller en s’arrangeant !
Parce qu’après 12 mois de traduction non stop, je me tourne à présent à nouveau vers l’écriture (eh oui), ce qui ne comprend pas vraiment la rédaction (très chronophage) d’articles pour ce blog, vous m’en voyez désolée (bis).
Je m’explique : ne sachant quand une prochaine traduction viendra me faire la grâce de m’être proposée (cela peut être dans 1 mois comme dans 1 an), je dois partir du principe que le temps m’est chichement compté et faire le meilleur usage des semaines ou des mois de liberté que ma traduction vient de m’acheter. Moyennant quoi je vais m’enfermer chez moi pour écrire non stop (ou tout comme), sacrifiant vie sociale et culturelle dans la foulée et, hélas, la rédaction de ce blog. Je mène 2 livres de front, donc autant vous dire que je ne vais pas chômer !
Peut-être reviendrai-je plus régulièrement ici au printemps, et peut-être pas.
D’ici là je m’engage à produire un article sur ma découverte (plutôt enchantée) de la liseuse, et peut-être vous tiendrai-je au courant des aléas de ma publication numérique, histoire de boucler le dossier.
Je ne clorai pas cette newsletter sans vous souhaiter le meilleur en cette fin d’année, tout plein de belles lectures (ailleurs), et ne peux que vous prier encore de m’excuser pour ce lâchage en bonne et due forme, temporaire ou permanent, pour l’instant c’est le flou le plus complet (mais que cela ne vous empêche pas de vous amuser !).
A toute fin utile, je suis sur Facebook avec plus de régularité (cela me demande peu d’efforts, peu de temps, et cela me distrait), alors n’hésitez pas à m’y retrouver si je devais trop vous manquer ! 😉
J’ai reçu LE CHARDONNERET, version française de THE GOLDFINCH de Donna Tarrt (dont j’ai aussi la version anglaise). Brûlant d’impatience de le lire, ayant juste feuilleté l’ouvrage, je sais que ça va être un régal car la traduction réalisée par Edith Soonckindt est tout simplement magistrale ! « mon cœur s’emballait et s’agitait aux bruits les plus innocents », « le printemps mûrissait vers l’été ; et dans les pleurs désespérés des klaxons dans la rue, » « Un cœur égaré. Le fétichisme du secret. Ces gens comprenaient, comme moi, les méandres obscurs de l’âme, les chuchotements et les ombres, » On ne lit pas ce roman, on le dévore. The KING (Stephen, pas Elvis… ) l’a résumé en deux mots « Un triomphe !! » Merci Édith de ce plaisir auquel vous avez si bien contribué. Comme cadeau de Noël, difficile de trouver mieux !
Merci à tous deux, Hélène et Jean-Paul, pour vos sympathiques commentaires !
Hello Edith, tu nous as donné déjà beaucoup… Le blog a de toute façon ses limites, il faut se tourner vers autre chose. Internet est très utile mais une fois encore d’autres moyens existent pour s’exprimer. De plus, il faut aussi bien vivre… Internet a démocratisé la parole mais elle l’a aussi nivelée par le bas. Ecrire est une passion mais c’est aussi un vrai métier.
Critiques des journalistes ? Voici une belle citation : « Laissez-les me jeter la pierre. Les tas de pierres, c’est le commencement du piédestal. (ALEXANDRE DUMAS fils) », en écho à « La critique est aisée, et l’art est difficile. (PHILIPPE DESTOUCHES) »
Merci pour cette prompte réaction, cher Jean-Paul, et pour vos compliments ! J’attends l’avis des journalistes quant à l’excellence de mon travail !! Ils l’évoquent rarement quand elle est là, mais savent vous rappeler à l’ordre à la moindre erreur, aussi humaine soit-elle…
Tout d’abord, merci de bons vœux Edith et, en retour, recevez les miens pour une fin d’année bien plus agréable que les mois difficiles que vous avez connus. Vous avez réalisé un véritable exploit en traduisant en un laps de temps aussi court un ouvrage particulièrement difficile, dans la foulée d’un récit d’aventures ! A n’en pas douter, l’excellence de votre travail sera au rendez-vous et il me tarde de lire « Le chardonneret ». Ne sacrifiez pas totalement votre vie sociale à votre activité d’écrivain, profitez aussi pleinement des bons moments !