41QDB8K2waL._AA160_En mai 2014,  j’ai eu le bonheur de voir publier La Ville de la Pluie en bookleg chez Maelström (Bruxelles), après un accord express de l’éditeur enthousiaste, qui m’a beaucoup touchée. Et qui tendrait à confirmer que lorsque que l’onbrochure ES répond à une commande ciblée (hélas, elles sont rares), on a plus de chances d’être publié. Ce texte-ci n’est pas facile, il l’est peut-être même moins que d’autres textes que j’ai pu écrire, mais il a été publié, lui, alors que de nombreux autres ont été refusés… Parce qu’il répondait à un désir, une envie, qui plus chez un éditeur amateur de poésie.

Voici l’extrait que ce dernier a choisi pour la présentation de l’ouvrage sur son site :

« L’on s’en moquait, cette ville en bas ne nous intéressait pas, c’est tout juste si l’on était consciente de son existence ; nous, ce qui nous intéressait se trouvait de l’autre côté de l’eau, là-bas plus encore, là où les villes bruissent avec ampleur, là où le maïs se grille, là où le vide concurrence l’immensité, là où. »

Voici l’extrait (nettement plus long) que je vous propose ici pour en découvrir davantage sur ce livre que j’ai écrit assez vite, mue par une inspiration des plus mélancoliques, et que vous recevrez peut-être comme une gifle toute trempée de pluie ? Un livre sur le temps qui passe, les horloges qu’il faut cacher, l’Amérique qui est loin là-bas, et tout ce qui est inatteignable, et tout ce qui s’est envolé, ou vous a été enlevé.

Il est difficile de réduire un livre à un descriptif de quelques lignes, même quand il est court (32 pages pour 3 euros). Aussi j’espère vivement que ces deux extraits vous donneront envie de le lire en entier. Il s’achète aisément en Belgique (ou se commande via La Maison de la poésie d’Amay), en France il se commande en librairie en citant son distributeur (Le Collectif des éditeurs indépendants) ou en le commandant directement auprès dudit distributeur. Au Québec ou ailleurs il n’est hélas pas disponible. Mais Amazon devrait y remédier !

Toutes les informations nécessaires sont sur la page citée en lien.

 

En vous souhaitant une belle lecture, mélancolique et pluvieuse à souhait, et dans l’attente de vos commentaires ici ou ailleurs, par exemple sur ma nouvelle page (professionnelle) FB, que je vous encourage à aimer et où vous pourrez par exemple découvrir deux de mes billets d’humeur pour Bela (un sur le Pulitzer, l’autre sur la rentrée littéraire nouvelle formule ! 😉 )

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Un commentaire

  1. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire et en ai autant à relire régulièrement LA
    FEMME SANS NOM. Ici, là-bas, avant, maintenant, la vie, la mort, le temps
    qui passe et passe encore, regrets, spleen [Quand « le ciel bas et
    lourd… » ]
    Je viens d’en commander un exemplaire pour l’anniversaire d’une amie. Il me
    tarde d’avoir son avis, mais je suis sûr qu’elle partagera mon engouement
    pour ce texte où les phrases sont comme des gouttes de poésie, gouttes de
    pluie tombant sur « les trottoirs qui vacillent » (LA VILLE DE LA PLUIE).