Les nouvelles éditions francophones Edern, c’est quelque chose !

Et pourquoi donc, me demanderez-vous ?

Parce que la conception visionnaire qu’en a son fondateur, l’écrivain Vincent Engel, va bien plus loin qu’aucun éditeur n’a jamais été, assisté par une armada d’une vingtaine d’ « éditeurs » que je vous engage à découvrir plus avant si vous ne les connaissez pas encore, soit sur leur site ou leur fiche Wikipedia à déguster via le lien plus bas, soit sous l’onglet « Équipage » des éditions Edern s’ils n’ont pas de site ou de fiche.

Normal d’aller loin, me direz-vous, quand on est à bord d’un navire corsaire qui fend déjà les mers à belle allure !

Certes.

Mais encore ?

Edern, c’est une maison ni belge ni française ni suisse ni luxembourgeoise, mais bien francophone, qui embrasse tout ce territoire avec à son bord un éditeur  togolais, Kangni Alem, un éditeur malgache, Jean-Luc Raharimanana, et un autre encore qui vit au Maroc, Patrick Lowie, et qui  couvre tout le Maghreb, deux éditrices françaises (Béatrice Bantman & Edith Soonckindt), ainsi qu’une quinzaine d’autres, écrivains, essayistes et/ou poètes reconnus de Belgique : Rémi Bertrand,  Véronique Biefnot, Benoît Coppée, Eric Brogniet, Eric Brucher, Stanislas CottonAmaury Dehoux,  Bérengère Deprez, Geneviève Eva Genicot, Evelyne Guzy, Laurent Herrou, Corine JamarJean-Pierre Legrand, Philippe Rémy-Wilkin et Yves Wellens.

Chaque éditeur, surnommé Aile et faisant fonction de directeur de collection, est chargé d’apporter de nouvelles Plumes sur le bateau corsaire et de les seconder tant au niveau du fond que de la forme, jusqu’à aboutissement de ce projet commun que sera leur livre, avec redistribution des gains en fonction du travail de chacun ; si il ou elle n’a pas de nouvelles Plumes à proposer, chacun et chacune peut choisir parmi les manuscrits envoyés à la maison par mel, et répertoriés par genre dans l’application maison, puis procéder de la même manière.

Le numérique est d’ailleurs le maître mot à bord, qu’il s’agisse des manuscrits envoyés par mel ou des SP (services de presse) envoyés aux journalistes et aux blogueurs au moment de la parution. À terme, chaque auteur, puis chaque livre, aura sur le site et les réseaux sociaux (FB, Insta et BookTok) une vidéo de présentation.

Edern n’est pour l'instant subventionné par aucun organisme d’État dans quelque pays que ce soit, ce qui lui laisse une grande liberté, dont celle de publier essentiellement en numérique, ce à des prix défiant toute concurrence (9,99 euros par livre).

Mais attention, le papier n’est pas oublié pour autant, c’est juste que Vincent Engel, dont la fibre écologique est réelle, ne veut pas surcharger les libraires (il travaillera essentiellement avec des librairies-partenaires) qui croulent sous les arrivages. D’autant que, à terme, Edern ambitionne de publier près de cent ouvrages par an. Il y aura donc — en nombre plus réduit que d’ordinaire, c’est tout — des exemplaires brochés et des exemplaires reliés de belle tenue que l’on pourra voir physiquement dans les librairies partenaires, et que l’on pourra sinon commander dans toute autre librairie francophone digne de ce nom. La mise en place de l’IAD (impression à la demande) permettra de satisfaire toutes vos commandes au plus vite et, ne vous méprenez pas, en cas de succès, Edern est prêt à accélérer la cadence.

L’autre innovation est la diversité des collections, six pour l’instant (Les Romanesques, Les Contemporains, Les Parallèles, Les Contrebandes, Les Poétiques et Les Analyses), l’éclectisme étant le mot d’ordre de la maison, qui publiera aussi des rééditions.

Et enfin, last but not least, la grande nouveauté sera la rétribution des auteurs qui, pour la première fois de leur vie je pense, se verront rétribués à leur juste valeur puisque le pourcentage qui leur sera accordé sera bien supérieur à celui des maisons plus traditionnelles, en moyenne 20 à 250 % de plus par livre que chez un éditeur traditionnel.

Edern, c’est aussi des formations (nouvelles, roman, récit autobiographique etc.) en groupes ou en individuel, assurées par Vincent (professeur des universités) ou par une Aile aimant transmettre son savoir, à l’intention des Plumes dont le niveau est encore trop faible pour espérer être publiés, et qui doivent tout reprendre à zéro. Écrire, comme toute autre forme d’expression artistique, ça s’apprend.

Edern, c’est aussi une sympathique équipe, avec Maha Smati, la chargée de communication et de diffusion, accompagnée de Vanessa Veschinski et de Magali Vilain.

Alors n’hésitez pas, où que vous soyez dans le monde, cherchez Edern sur vos réseaux, achetez des livres Edern en version papier ou numérique via leur boutique, qui vous offrira le service le plus rapide et aux meilleurs tarifs, sinon sur amazon.com ou encore en librairie où ils se commandent en donnant le nom de l’auteur, de l’éditeur, l’éventuel ISBN et le nom du distributeur, qui est la SODIS.

Et puis si vous écrivez, eh bien écrivez-leur, ou plutôt envoyez-leur votre manuscrit, tous les genres sont les bienvenus sauf les traductions et la spiritualité/le bien-être, mais il n’est pas impossible qu’ils le soient ultérieurement. Pour le savoir, gardez l’œil sur les réseaux, ou consultez régulièrement leur site.

Bon vent aux éditions Edern, donc, dans le plaisir de découvrir dès à présent les belles histoires pêchées dans leurs filets.

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2 commentaires

    1. partager sous mon post
      ou copier-coller l’adresse
      je vais élargir le public si ce n’est déjà fait
      merci pour ton intérêt, mon cher Philippe.