Les Ailes du désir

de Wim Wenders

 

Ah, que Les Ailes du désir est un beau film, mais peut-être que les plus jeunes de mes lecteurs ne le connaissent pas ?

Wim Wenders est prenant/intéressant dans nombre de ses films (dont Pina, son excellent petit dernier, et dans le tout aussi excellent Until the end of the world, que trop peu de gens apprécient), mais il atteint ici une délicatesse rare.

Le réalisateur allemand abandonne momentanément les États-Unis et revient dans sa ville, Berlin, où cette fable poétique a été tournée quelques années avant la chute du Mur. Servi par la magnifique photographie d'Henri Alekan, mélangeant subtilement le noir et blanc et la couleur, Les Ailes du désir a quelque chose d'envoûtant. On se laisse progressivement séduire par la présence de ces anges gardiens descendus sur Terre pour écouter les humains. Peter Falk, l'inénarrable lieutenant Columbo de la série, joue son propre rôle aux côtés de Bruno Ganz (L'Ami américain), nous dit Marie-Sylvie Maufus.

Je l'ai vu sur grand écran à sa sortie, au Gaumont de Montpellier, et là aussi je suis ressortie troublée (peut-être ai-je des prédispositions ? Ou serait-ce mon choix de films ? ;-))

Pourtant, à l'époque (bien avant que je n'entre en écriture) je ne croyais vraiment pas aux anges !

Pourtant, je crois que c'est ce jour-là qu'un doute a été semé...

Et que lentement, très lentement (surtout depuis mon installation à Bruxelles, en fait, donc nettement plus tard) des signes de plus en plus nombreux m'ont été donnés (mais je vous rassure, ce n'est absolument pas de cela dont il est question dans Le Bûcher des anges !).

Nul doute qu'un jour j'ouvrirai une nouvelle page sur ce site pour vous raconter mon expérience avec l'au-delà et autres voyages chamaniques pas inintéressants, si tant est que l'on ait l'ouverture d'esprit nécessaire pour accueillir ce genre de récit.

Je ne l'avais pas avant Les Ailes du désir, je l'ai depuis...

Et j'avoue ne pas me lasser de regarder le dvd, encore plus depuis que j'ai été à Berlin...