Chet Baker
C'est lors de mes années niçoises, curieusement, que j'ai découvert - probablement sur les ondes de Radio France Côte d'Azur - et immédiatement adoré, Chet Baker, que l'on ne présente plus, je pense.
Il s'est alors imposé sans conteste comme mon musicien de jazz préféré, et l'est toujours en dépit de belles découvertes depuis (Cassandra Wilson, Madeleine Peyroux, Melody Gardot, Nora Jones etc.).
Belles, oui, mais aucune qui soit aussi poignante que Chet Baker quand il joue (trompette) ou surtout quand il chante.
On ne présente plus son destin tragique non plus - mort par défenestration à Amsterdam si je ne m'abuse - et l'on s'en consolera (mais si peu) en écoutant, encore et encore, cette voix rauque et cassée nous murmurer d'étanges mélopées.
Tous ses albums sont formidables, alors n'ayant aucune préférence j'ai opté, là aussi, pour un "best of" qui ne peut pas décevoir, c'est d'évidence.
Nul doute que là où il est, il émeut aussi les anges...