L’Hôpital, même pas peur !

Où l'on notera que c'est un texte nettement moins farfelu et poétique que les autres, commande oblige, dont je vous livre ici un extrait  :

 

Ç a y est, la date est fixée. La semaine prochaine, je me fais opérer des amygdales.

Depuis que je connais la nouvelle, j’ai du mal à penser à autre chose. Car je peux bien le dire : j’ai TRES peur de l’hôpital !

J’y suis allée l’année dernière, voir ma cousine adorée qui s’était cassé le bras en roller. Je me souviens bien de ce grand bâtiment blanc, tellement immense que je n’aurais jamais retrouvé la sortie toute seule.

Et puis tous ces gens en blouses vertes, blanches, tous ces chariots plein de trucs bizarres et de piqûres… Quelle horreur !

Et l’odeur… cette odeur bizarre qui planait partout. En repartant, j’avais vu l’assiette de soupe verte qu’on apportait à ma cousine pour le dîner. Beurk

Et puis, rester dormir là-bas, toute seule, sans papa et maman ! Rien que d’y penser, j’ai envie de pleurer.

M ais voilà, aujourd’hui, c’est le jour « j », il faut y aller.


« A une seule condition ! Toi, tu viens avec moi » dis-je en glissant ma poupée Ninie dans ma valise.

En arrivant à l’hôpital avec papa et maman, je m’étonne : il y a plein de dessins d’enfants sur les murs du couloir ! J’essaie de déchiffrer tous les prénoms.

A côté de mon lit dans la chambre, il y a un garçon qui a le bras dans le plâtre et un gros bobo au doigt. Il s’appelle Louis…

Très vite, une infirmière vient nous voir. Elle m’explique avec un grand sourire TOUT ce qu’on va me faire. Elle est très rassurante, surtout quand elle me dit : « Tu ne sentiras rien du tout : on va t’endormir comme la Belle au bois dormant et tu te réveilleras comme par enchantement. Peut-être grâce au Prince charmant En partant, elle se retourne vers moi : « Au fait, moi, c’est Amina ! » me lance-t-elle avec un clin d’œil.

A suivre...